Ce post inaugure une série d'article qui n'auront rien à voir avec le sport mais qui me servent de... défouloir. Je pense les publier sur une base hebdomadaire, mais franchement cela va surtout dépendre de mon inspiration ou ma santé mentale.
Vous êtes prêt ? Bien, parce que moi... pas vraiment !
Aujourd’hui je vais m' intéresser à un objet du quotidien particulièrement retors :
La serpillière.
En guise de préambule, voici cette courte fiche signalétique que je vous incite à partager sans ménagement, car, vous le verrez plus bas, ce simple geste pourrait sauver de nombreux couples.
Serpillière sous sa forme toxique |
Serpillière innofensive |
Catégorie : Objet
Habitat :
On trouve cet objet un peu partout dans les foyers, bien que plus rare dans certains pays; ou on lui préféra une moppe à frange. Cousine plus placide et amicale puisque moins solitaire (elle est solidaire de son manche)
Autre noms connus : moppe
Description :
Une serpillière (ou serpillère en orthographe réformée) est un morceau de toile grossière et résistante, de forme plus ou moins régulière et d'environ 50 cm de côté, servant à laver les sols à l'eau savonneuse (ou autre liquide). On la passe sur les sols durs et résistant à l'eau (ni la moquette, ni la terre battue, etc.) à l'aide d'un balai-brosse.
Bien, au delà de cette description sommaire, il y a tant à dire sur cet objet sournois que j’avoue ne pas savoir ou commencer.
Alors peut être devrais-je simplement vous introduire à ce qui fait la force et la férocité de cet objet : son apparente banalité.
Tout d’abords, une serpillière c’est extraordinairement commun. Il s’agit, après tout, d’un Carré de tissu que l’on rencontre principalement sous deux formes :
-Frippé lorsque sec
-Gorgé, lourd et gonflé lorsque croupissant dans une eau sale.
A noté également que la serpillière est souvent confinée dans les ombres du quotidien, presque invisible dans l’ordinaire parcours de la ménagère.
Et justement, les experts sont unanimes c’est de la que provient sa dangerosité.
On s’habitue tellement à sa présence, qu’on ne la remarque plus.
Un vieil ami poète (ancienne victime de la serpillière en rémission), nous la décrit ainsi :
“Comme une araignée patiente, attentive au moindre frémissement de sa toile, la serpillière attend que l’homme, dans son filet de soie enchevêtre et que sa faiblesse il dévoile”.
Une autre éminente personnalité exprime brillamment la nature délétère de l’objet, il s'agit du professeur Karmolov, serpillièrologue émérite, qui l’exprime en ces quelques mots :
“Il est la hache de guerre que l’on détère, il est au couple ce que sarajevo fut à l’europe. Un catalyseur de tension, un semeur de discorde”
Ok. Vous vous demandez certainement ou je veux aller avec tout cela n'est-ce pas ?
Alors Laisser moi s’il vous plait vous présenter, sous forme d’un argumentaire autant éclairé qu’étayé, la détresse que peut éprouver l’homo sapiens erectus face à cet objet sournois.
Et prenez en compte s'il vous plait que ces observations viennent d’une recherche empirique s’appuyant entre autre sur le récit poignant d’hommes (oui... la serpillière s’attaque exclusivement à l’esprit masculin, dont elle a cerné toute les faiblesses et les travers) qui on perdu toute dignité lorsque qu'un jour il furent confrontés à ce qui est communément appelé :
“L’Attaque de la serpillière”.